Henri Saivet

Henri Saivet signe trois ans

Le FC Girondins de Bordeaux a le plaisir de vous annoncer la signature d’Henri Saivet. Le jeune homme, issu du centre de formation bordelais, a paraphé un premier contrat professionnel d’une durée de trois ans en faveur du club au Scapulaire. Pouvant évoluer à la pointe de l’attaque ou en position de milieu offensif, Henri Saivet sera la saison prochaine le plus jeune professionnel du groupe. Né le 26 octobre 1990, il aura encore 16 ans à la reprise de l’entraînement, le 29 juin prochain.

Henri Saivet a débuté la saison dernière avec les 18 ans avant de rejoindre le groupe de Patrick Battiston en CFA. Convoqué depuis plusieurs années dans les équipes de France, il est aujourd’hui un élément essentiel de François Blaquart, le sélectionneur français des moins de 17 ans.

Rapide, vif et explosif, Saivet un dévoreur d’espace. Aussi à l’aise en pointe qu’en soutien des attaquants, Henri est un garçon polyvalent qui se met au diapason du groupe. Si ses qualités athlétiques sautent aux yeux, il apparaît aussi que Saivet est capable de jouer en remise et dos au but.

Il possède également des qualités devant le but. En demi-finale du Challenge des Réserves Professionnelles, c’est lui qui avait égalisé à 2-2 pour Bordeaux face à Lyon d’une superbe frappe de 20 mètres sous la barre.

Encore très jeune, la saison prochaine devrait lui permettre de finir sa formation et d’accélérer son apprentissage du monde professionnel. Sa signature met une nouvelle fois en valeur l’excellent travail du centre de formation bordelais. Après les signatures l’année dernière de Baldé, Brégerie, Trémoulinas, Baysse et Obertan, une nouvelle pépite s’apprête à intégrer le groupe pro.

Le FC Girondins de Bordeaux est heureux de voir un nouveau jeune du centre de formation rejoindre les professionnels. Nous lui souhaitons tout le bonheur et toute la réussite possible pour cette première saison avec les « grands ».

La fiche d’Henri Saivet
Né le 26 octobre 1990 à Dakar (Sénégal)
Nationalité : Française
Au club depuis 2002 – Formé au club.

Le phénomène Henri Saivet




Il n’a pas encore 17 ans et pourtant, on ne parle que de lui au sein du club. Henri Saivet est le nouveau prodige des Girondins et il pourrait bien se révéler cette saison aux yeux de la L1.

Sur la plaine du Haillan, tout le monde en parle. Pourtant, peu de gens le connaissent. Henri Saivet n’est pas une star et sa présence aux Girondins de Bordeaux intrigue. Sa précocité également. Qui est donc ce jeune joueur, déjà international et que certains grands clubs anglais tels que Tottenham, Chelsea et surtout Arsenal ont tenté d’enrôler la saison dernière alors qu’il n’a jamais disputé de rencontre officielle avec le groupe pro ? Son nom est Henri Saivet, attaquant prometteur de la CFA. Pur produit de la formation bordelaise, sorti il y a peu des 18 ans nationaux cornaqués par Philippe Lucas, l’intéressé a gravi les échelons très rapidement. Une ascension fulgurante pour un garçon surclassé dans toutes les catégories dans lesquelles il a évolué. « Henri, je l’ai eu une partie de la saison dernière, du début jusqu’en février, indique l’ancien Sochalien. En 15 ans, il évoluait déjà avec les 18 ans et peu après, il est parti avec la CFA. » Car il s’agit bien ici de précocité pour cet adolescent qui a paraphé un contrat pro de trois ans et qui a participé aux rencontres de préparation sous la houlette d’un Laurent Blanc plein d’attention à son égard.

Pour ses premiers pas au plus haut niveau, le natif de Dakar éprouve de bonnes sensations mais reconnaît ne pas avoir encore trouvé toutes ses marques dans un collectif lui-même en rodage. « A certains moments, je me suis senti bien et à d’autres, moins, avoue Henri Saivet. En réalité, je préfère jouer dos au but, façon remiseur. Mais je trouve que je perds encore trop de ballons quand j’évolue à ce poste car ça va trop vite ! » Lucide, humble, Saivet sait que le chemin est long et que son salut passe aussi par le travail. « On ne peut pas faire n’importe quoi et pour l’instant, je ne suis pas encore habitué, constate le prodige. Il faut que je sois plus concentré. Là, c’est un autre niveau que celui que j’ai connu en formation. C’est plus intensif, plus rigoureux et plus difficile aussi physiquement car nous n’avons pas l’habitude de ce genre de préparation au centre. » Car celui qui semble faire l’unanimité parmi les éducateurs du club n’est encore qu’aux balbutiements d’une carrière que chacun lui souhaite brillante.

Trop tôt pour partir à l’étranger

Diamant à l’état brut, Henri Saivet, qui vient de réaliser son rêve en signant chez les pros, entend poursuivre son cursus à Bordeaux et ne pas brûler les étapes : « Aller jouer à l’étranger est tentant pour réussir sa carrière mais c’est quand même difficile car à presque 17 ans (ndlr : il les aura le 26 octobre), c’est un peu trop tôt, constate-t-il. De plus, je n’ai pas encore fini ma formation et il me reste beaucoup à apprendre. Et puis, on a vu tellement de joueurs partir avant de se perdre que j’ai préféré rester ici. » Sagesse et bons conseils ont été des éléments déterminants le moment du choix venu. « Il n’est pas parti parce qu’il a d’abord été bien conseillé par son entourage qui lui a fait comprendre que c’était encore trop tôt, rappelle Philippe Lucas. Il est bien ici et sent que son club est prêt à lui faire confiance. Et c’est la réalité : si le mec est bon, il jouera ! Maintenant, il ne faut pas aller plus vite que la musique non plus. Il a encore de l’apprentissage à faire car il n’a que 16 ans. »

Mais ce joueur, encore loin d’avoir exploité tout son potentiel, inspire ses coachs successifs, lesquels, à l’image de Patrick Battiston, évoquent un « leader de vestiaire » et un joueur qui n’a pas « la grosse tête ». Son homologue des 18 ans parle quant à lui de « talent à l’état pur » ou de « régal » et complimente à souhait : « Henri représente ce que devrait être le football aujourd’hui, à savoir le plaisir ! » Aucun doute, le club possède donc un joyau en son sein, voire un vrai trésor, avec pour richesse une génération ultra douée, symbolisée par l’éclosion des Obertan, Saunier et consorts. Et ce n’est pas fini, paraît-il… [b]

Ne le connait pas mais je crois qu'on va entendre parler de lui....